Imaginé par un chercheur en biotechnologie, une artiste et un designer, Ouroboros Steak est un kit pour cultiver sa viande soi-même, à la maison. Ce qui le différencie des produits de l’agriculture cellulaire industrielle est la provenance des cellules et substrat qui permettent la culture in vitro de la viande.
Là où la plupart des startups et laboratoires qui investissent ce marché prometteur — Supermeat, Orbillion bio, Upside Foods, Good Food Institute — se reposent sur des cellules et produits issus de l’abattage industriel, Ouroboros Steak utilise des cellules et du sang humain.es.
Le kit comprend tout l’équipement, les produits et instructions pour produire de petites bouchées gastronomiques de viande de culture à partir de cellules que chaque personne peut prélever sur elle-même. Chacun.e pourrait ainsi prétendre à une complète autonomie pour la production de protéines en cultivant sa viande à partir de ses propres cellules.
S’agirait-il alors d’une nouvelle forme de cannibalisme ? En quoi cela serait-il plus condamnable en terme d’éthique que l’exploitation animale ?