Les United Micro Kingdoms (UmK) sont quatre super-comtés habités par des Digitariens, des Biolibéraux, des Anarcho-évolutionnistes et des Communo-nucléaristes. Chaque comté est une zone expérimentale, libre de développer sa propre forme de gouvernance, d’économie et son propre mode de vie. Néolibéralisme et technologie numérique, social-démocratie et biotechnologies, anarchie et auto-expérimentation, communisme et énergie nucléaire s’hybrident et se combinent pour donner naissance à des modèles sociaux inédits. L’UmK est un laboratoire dérégulé de modèles sociaux, idéologiques, technologiques et économiques concurrents.
Digitariens
Les digitariens dépendent de la technologie numérique et de tout son totalitarisme implicite – traçage, enregistrement des données, surveillance totale, et transparence à 100 %. Leur société est organisée par les forces du marché ; citoyen et consommateur sont une seule et même chose. La nature est là pour être utilisée. Les digitariens sont gouvernés par des technocrates ou des algorithmes – personne n’en est entièrement sûr, ou ne s’en soucie – tant que tout se passe bien et que les habitant.es se voient proposer des choix, même s’ils sont illusoires. C’est le plus dystopique, mais le plus familier de tous les micro-royaumes.
Communo-nucléaristes
La société communo-nucléariste est une société sans croissance où la population est strictement limitée. Grâce à l’exploitation de l’énergie nucléaire pour fournir une énergie presque illimitée, l’État fournit tout ce dont la population a besoin pour sa survie. Mais riche en énergie, les communo-nucléaristes sont isolé.es. Sous la menace constante d’une attaque ou d’un accident, ils vivent dans un paysage mobile, un train de 3 kilomètres, à propulsion nucléaire en mouvement continu. Dans ce micro-État mobile, entièrement centralisé, règne la discipline. Tout est planifié et régulé.
Biolibéraux
Les biolibéraux sont des sociaux-démocrates qui embrassent les biotechnologies, les valeurs et l’éthique qui les sous-tendent. Ils vivent dans un monde où les promesses de la biologie synthétique ce sont réalisées – une société en symbiose avec le monde naturel. La biologie est au centre de leur vision du monde, conduisant à un paysage technologique radicalement différent du nôtre. La nature est améliorée pour répondre aux besoins humains croissants, mais les gens adaptent également leurs besoins en fonction des ressources disponibles. Chaque personne produit sa propre énergie en fonction de ses besoins. Les bio-libéraux sont essentiellement des agriculteurs, des cuisiniers et des jardiniers. Iels ne cultivent pas seulement de plantes et de nourriture, mais aussi des produits. Les jardins, les cuisines et les fermes remplacent les usines et les ateliers.
Arnacho-évolutionnistes
Les anarcho-évolutionnistes ont abandonné la plupart des technologies, ou du moins ont cessé de les développer pour se concentrer sur l’utilisation de la science pour maximiser leurs propres capacités physiques par la formation, le biohacking DIY et l’auto-expérimentation. Ils sont convaincu.es que c’est à l’humanité d’évoluer et de se transformer pour exister dans les limites planétaires plutôt que de modifier la planète pour répondre à leurs besoins toujours croissants. Il y a un grand nombre de post-humanistes parmi les anarcho-évolutionnistes, des individus dont les physiologies ont été améliorées au-delà de ce qui est considéré comme naturellement humain. Les anarcho-évolutionnistes ont pris en main l’évolution. Très peu de choses sont réglementées, les citoyens peuvent faire ce qu’ils veulent tant que cela ne nuit à personne d’autre.
