SuperTree est une relecture de l’archétype de l’arbre en vue d’optimiser ses opérations infrastructurelles et satisfaire les besoins croissants du métabolisme de l’Urbansphere en matière, énergie et nutriments.
Aujourd’hui, l’humanité habite l’Urbansphere, une version augmentée de la Biosphère originelle. Un réseau d’infrastructures sans fin, formé par l’ensemble enchevêtré des processus de synthèse de matière, d’énergie et de nutriments qui, à l’échelle de la planète, supporte la consommation humaine. De plus en plus volumineux, génériques dans leur forme et automatisés dans leur fonctionnement, ses nœuds et ses terminaux sont conçus pour atteindre une productivité maximale et une efficacité croissante. L’Urbansphere en ce sens a « infrastructuré » la Nature, et tout paysage ou être vivant en fait désormais partie.
Et les arbres, les symboles les plus puissants de notre vieil idéal de la Nature, ont évolué pour devenir des puits de carbone, des dispositifs d’ombrage, des barrières anti-inondation, des matériaux de construction, des outils de marketing,… servant le métabolisme de plus en plus vorace de l’Urbansphere tout permettant à quantité d’autres créatures vivantes de subsister.
Un rôle difficile, exigeant, qui nécessite une réactivité et des capacités d’adaptation radicales, incompatibles avec la lenteur de l’évolution biologique. D’où la quête de leur accélération pour synthétiser un SuperTree. Une biomachine qui s’inspire de son ancêtre biologique pour optimiser l’ensemble de ses opérations infrastructurelles. L’arbre se transforme ainsi avec SuperTree en un photo-bioréacteur à haute résolution et à haute productivité.
