L’ONU estime que d’ici 2050 la population mondiale atteindra les 9 milliards, il faudra donc produire 70 % de nourriture en plus. Et si au lieu de produire de plus grandes quantités de nourriture, nous aidions nos organismes à mieux digérer le cellulose. Nous pourrions nous nourrir d’herbe, de papier et améliorer la métabolisation de quantité de légumes. Foood est basé sur la modification génétique des bifidobactéries métaboliques à l’extérieur du corps, pour leur donner la capacité de synthétiser une enzyme capable de décomposer la cellulose.
La cellulose forme les parois cellulaires de toutes les plantes. Pour notre métabolisme, la paroi cellulaire cellulosique, indigeste, réduit la valeur énergétique nutritionnelle des aliments. Ces enzymes cellulolytiques génétiquement modifiés nous permettraient d’améliorer de 30% la quantité d’énergie dérivée des aliments végétaux — pommes de terre, carottes, choux, etc. — qui contiennent une quantité importante de matières indigestes pour notre organismes. Elles permettraient également l’utilisation plus efficace de tous nouveaux types de ressources alimentaires, y compris, par exemple, la cellulose contenue dans le bois, l’herbe ou le papier.