mEat me de Theresa Schubert est une exploration des limites du Soi et de l’exceptionnalisme humain par le biais de la biotechnologie.
Il tire la conséquence radicale que si nous voyons l’humain comme un animal, alors nous devrions également être un matériau et une nourriture. Schubert démontre que cette provocation n’est pas de la science-fiction ou une dystopie morbide en exploitant sans crainte son propre corps comme terrain d’expérimentation. Elle imagine un avenir possible dans lequel les humains pourraient manger leur propre viande, cultivée dans un incubateur domestique.