Vagues migratoires, globalisation et évolutions de l’organisation et des modalités concrètes du travail créent un nombre croissant d’apatrides, involontaires — les réfugié.es — ou volontaires — les expatrié.es et engendrent dans de nombreux pays un sursaut nationaliste de plus en plus violent. Le besoin d’appartenance, de protection, d’un sentiment de sécurité ira croissant chez les apatrides du futur amenant à la création d’ambassades des sans-États.